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Théo Pourchaire vice-champion de Formule 3 FIA

MONZA, ITALY - SEPTEMBER 05: Second placed Theo Pourchaire of France and ART Grand Prix celebrates on the podium during race one of the Formula 3 Championship at Autodromo di Monza on September 05, 2020 in Monza, Italy. (Photo by Bryn Lennon - Formula 1/Formula 1 via Getty Images)

Théo Pourchaire a conclu sa 1ère saison de F3 par deux podiums au Mugello et devient vice-champion.

Les faits marquants :
– Théo Pourchaire décroche ses 7e et 8e podiums, un record en F3 en 2020.
– Théo a comblé 21 des 24 points de retard qu’il avait sur le leader avant la finale du Mugello et manque le titre d’un rien.


La pression monte… deux de chute !

La F3 2020 a livré son verdict au terme d’un suspense hitchcockien sur le circuit du Mugello. Modèle de rapidité et de technique, vierge de grandes aires de dégagement qui autorisent les approximations en piste et les prises de risque, le tracé toscan appartient à la vieille école mais a fait souffler un vent de fraîcheur dans le jeune peloton de F3.

Sur un circuit aussi exigeant, l’erreur se paie souvent cher et le couperet s’abat sans attendre sur les impudents et les imprudents. Plusieurs prétendants à la victoire et au titre en ont fait l’amère expérience, contrairement à Théo Pourchaire qui, bien que craignant l’expérience de l’équipe italienne Prema Racing, qui évoluait à domicile, n’a pas commis de faux-pas. Avant la finale du Mugello, ils étaient 6 jeunes loups à pouvoir encore prétendre succéder à Robert Shwartzman au palmarès de la F3 : Oscar Piastri, Logan Sargeant et Frederik Vesti (Prema Racing), Liam Lawson (Hitech), David Beckmann (Trident) et Théo Pourchaire (ART Grand Prix).

7e sur la grille de départ de la première course, le pilote de l’Équipe de France FFSA Circuit est monté sur la 3e marche du podium grâce à un savant mélange de rapidité et de gestion des pneus. Sur un circuit où les dépassements et les écarts de conduite ont été légion, il convenait de faire appel à sa science de la course pour viser la couronne. Vesti, bien que vainqueur, et Beckmann, sont sortis de la course au titre au terme de la première manche.

Lawson, Sargeant et Piastri, respectivement 10e, 6e, et 11e, ont vu Théo grignoter son retard et revenir à 9 longueurs des deux derniers nommés à l’abord de la grande finale. « La gestion des pneus était la clef d’une bonne performance et je suis ravi d’avoir terminé à la 3e place en étant parti de la 7e », avouait Théo. « J’étais un peu moins rapide que les autres en début d’épreuve, mais j’en avais encore sous la pédale et j’ai pu forcer l’allure et dépasser plusieurs voitures sur la fin. La seconde course ? J’essaierai de ne pas penser au championnat et de rester concentré uniquement sur le résultat de la course ».

8 podiums et vice-champion

La seconde manche du Mugello a donné lieu à un scénario digne d’un thriller avec l’élimination précoce d’une tête d’affiche, Logan Sargeant, impliqué dans un accrochage. Parti 8e, Théo était 6e au moment de l’incident, mais s’est fait dépasser par Piastri avant la sortie de la voiture de sécurité.

Théo a repris son bien dès la relance de la finale et il a poursuivi sa chevauchée vers les avant-postes alors que son adversaire australien perdait pied. Au début du 16e des 22 tours, Théo s’est hissé au 3e rang alors que Piastri peinait pour rester dans le top 10… Monter sur son 8e podium de la saison n’a finalement pas été le sésame pour coiffer la couronne, Piastri conservant l’avantage pour 3 points.

Pour Théo, qui accusait un retard de 46 points sur le leader avant la finale italienne Monza/Mugello, la 2e place finale n’est pas un mince exploit. « Il faut redescendre sur terre et réaliser un peu ce que nous avons accompli », plaide Théo, « En venant de la F4, terminer à la 2e place est fabuleux. Je voulais gagner ce championnat bien sûr, mais tout le monde le voulait et les prétendants étaient très nombreux encore hier matin ! Je pense que mon équipe, ART Grand Prix, a été la plus compétitive sur la fin du championnat comme le soulignent nos quatre podiums consécutifs. Nous devons être fiers de nous. Je ne retiendrai pas que les bons moments, j’ai énormément appris dans les mauvais également et je pense être désormais prêt pour les catégories supérieures. J’espère que je pourrai franchir le pas de la F2 ! ».

Info FFSA / Photo © Sebastian Rozendaal / Dutch Photo Agency

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